On ne peut pas séparer le corps de la tête dans l’analyse de l’activité.

Préférez-vous un corps sans tête… ou une tête sans corps ?

C’est un peu ce que j’entends quand on me demande : « Tu es plutôt ergonome physique ou ergonome cognitif ? »
Sur le terrain, dans l’analyse de l’activité, la réalité est toute autre : tout est lié.

- Les gestes et postures (physique)
- Les processus mentaux et décisions (cognitif)
- Les cadres spatiaux, temporels et organisationnels (organisationnel)

On peut segmenter l’ergonomie en différents champs, mais dans l’activité réelle, ils s’entremêlent.

Selon nos parcours, on développe une affinité pour l’un ou l’autre de ces champs. Mais ils restent indissociables : des préconisations organisationnelles qui ignorent les contraintes physiologiques n’ont aucun sens… et l’inverse non plus.

L’analyse de l’activité consiste justement à mettre en lumière tous les déterminants (humains, matériels, organisationnels…) pour activer les bons leviers d’action.

Parfois, une mission centrée sur le partage de savoir-faire peut… déboucher sur une refonte architecturale ! (Mais ça, je vous le raconterai une autre fois 😉).

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