L’ergonomie c’est surtout anticiper les problèmes

“Les gens freinent quand ils se sont fait flasher… mais c’est souvent trop tard.”

On roule trop vite : flash ! Vous aussi vous freinez à ce moment ?
Sauf qu’à ce moment-là, il est déjà trop tard.

En entreprise, c’est pareil :
On attend souvent qu’un problème devienne visible (arrêt maladie, AT, plainte, douleurs) pour se dire qu’il faut agir.
On attend le flash en priant « nous on aura de la chance »
Et quand le flash est là, tout le monde se met à freiner : on déclenche des réunions, on se pose des questions, on cherche des solutions… mais l’alerte est déjà lancée, et les dégâts souvent faits, les procédures beaucoup plus lourdes.

L’ergonomie, c’est justement apprendre à regarder la route avant d’atteindre le radar. Pas pour aller moins vite, mais pour savoir repérer les zones de contrôle et corriger les situations :
• Observer les signes avant-coureurs : les petites tensions, les adaptations bancales, les rituels qui compensent les manques d’organisation.
• Comprendre le travail réel, pas juste ce qui est écrit sur les procédures (Il y a TOUJOURS un écart, sisi, même chez vous).
• Agir avant que ça casse, avant que la santé des équipes et la performance de l’entreprise en prenne un coup.


Mon job d’ergonome, c’est de venir sur le terrain, pas pour pointer du doigt ou pour jouer au policier sécurité.
Mais pour comprendre :
• Quelles sont les contraintes qui pèsent au quotidien ?
• Quels sont les leviers qui permettraient de vraiment améliorer les conditions de travail ?
• Quelles sont les priorités, là où ça coince ?

Et vous aider sur ces sujets.

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